L’ICLA contre-attaque à L’OSCE

By • on October 21, 2012

Depuis des années l’Organisation de la Coopération Islamique, ses états-membres et ses organisations satellites effectuent un patient travail de sape visant à brider la liberté d’expression dans les démocraties du monde entier dès qu’il s’agit d’islam et à promouvoir les règles de la charia et leur application partout où cela s’avère possible, y compris en Europe.

Dans cette vidéo vous allez voir à l’œuvre une organisation des organisations satellites de l’OCI basées en France, le COJEP. Cette organisation, le Conseil pour la Justice l’Egalité et la Paix, est une officine très fortement liée à la Turquie, Turquie qui est elle-même le cheval de Troie de l’OCI au sein de l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe). Mais vous allez aussi voir la réponse de l’ICLA !

Il est à noter, pour ceux qui ne connaissent pas le vocabulaire à double-sens spécifique aux organisations musulmanes, que “Justice” est un synonyme pour charia et “Paix” est celui pour islam.

C’est pour contrer ces manœuvres liberticides de l’OCI, opérées par des intermédiaires sous couvert de lutte contre le racisme, le xénophobie et autres prétextes,  que l’ICLA et ses partenaires sont venus à Varsovie, intervenir au sein de la réunion annuelle  la plus importante de l’OSCE consacrée aux droits de l’Homme.

C’est avec une grande satisfaction que nous avons noté après notre intervention (à la fin de la vidéo) la surprise et la consternation des organisations concernées par notre recommandation à l’OSCE d’interdiction de l’usage du mot islamophobie s’il n’est pas accompagné d’une définition précise (ce qui n’est jamais le cas car il fait partie du vocabulaire à géométrie volontairement variable utilisé par les membres de l’OCI).

 

Alliance Internationale pour les Libertés Individuelles. Recommandation à l’OSCE pour la session de travail 11 : Liberté de pensée, de conscience, de religion ou croyance. Varsovie 21012

Au nom de l’Alliance Internationale pour les Libertés Individuelles, je voudrais exprimer une profonde préoccupation à propos de l’usage répété de mots et concepts ambigus et prêtant à confusion au sein des forums et matériaux de travail de l’OSCE. Depuis plusieurs années certains Etats participants, Organisations non-gouvernementales et experts ont utilisé de manière récurrente le mot « islamophobie » et « haine religieuse » alors même que ces expressions n’ont pas de signification précise ni de définition internationalement acceptées.

L’usage répété de concepts ambigus ou sans signification, en particulier s’ils sont utilisés comme outils dans des négociations en rapport avec les droits de l’Homme et pouvant mener à leur limitation, s’est révélé improductif et dans certains cas clairement dommageable aux libertés individuelles dans plusieurs pays des membres participants.

Le mot « islamophobie » a été utilisé de manière intensive par l’organisation de la Coopération Islamique et ses organisations satellites avec la volontaire double signification de haine et préjugé à l’encontre de l’islam en tant que religion ou doctrine et contre les Musulmans en tant que groupe ou individus.

«  Haine religieuse » a aussi été utilisé intensivement par l’OCI et ses organisations satellites pour décrire de manière ambigüe des sentiments hostiles à l’encontre d’une religion ou d’une doctrine et/ou contre des groupes religieux ; et souvent sans moyen sûr de savoir quel sens était utilisé.

Des expressions à double signification ne peuvent pas être utilisées comme outils de la pensée ou du discours rationnel et en conséquence n’ont pas leur place dans des assemblées internationales telles que l’OSCE dans lesquelles on débat de problèmes sérieux.

Recommandation à l’OSCE :

Afin de permettre un dialogue et une coopération sincère et constructive entre les membres participants, les NGO et les participants extérieurs, l’ICLA demande au BIDDH de systématiquement demander une définition précise de chacune des expressions « islamophobie » et « haine religieuse » chaque fois qu’elles sont utilisées dans un document et, en l’absence de définition précise, d’adopter une règle par défaut de non-recevabilité à l’encontre de tout document contenant l’une ou l’autre de ces expression.

Merci.